Tuesday, September 14, 2010

L'histoire de la RTG Gabon

C’est à partir du 28 novembre 1959 que, le Gabon rentre dans l’ère de la communication audiovisuelle avec notamment l’inauguration officielle par le président Léon MBA de Radio-Gabon. Pour la première fois les populations entendirent leur président s’adressant en ces termes : «… Maintenant, je pourrai m’adresser à tous les gabonais, et les gabonais entendront ma voix comme si j’étais devant eux, dans leur maison… »

Situés à Louis, un quartier de Libreville les studios n’étaient reliés qu’à deux petits émetteurs, l’un d’un kilowatt, ondes moyennes ; l’autre de quatre kilowatts, ondes tropicales. Les studios eux-mêmes ressemblaient à une station d’amateurs, avec seulement une console de mixage portable, un seul micro, un magnétophone et une platine-disque.

C’est seulement en mai 1960, que Radio-Gabon va se doter d’une cabine technique et d’un studio que l’on peut qualifier de « moderne ». C’est aussi à partir de cette date que, Radio-Gabon va augmenter ses programmes. En 1961, le budget de la station s’élève à 40 millions de francs CFA.

Aussi, Radio-Gabon qui s’améliore au fil du temps s’internationalise puisqu’elle est captée dans la presque totalité des pays limitrophes et voit son auditoire augmenter de jour en jour.

Claude Mathieu (voir photo à droite au centre) fut le premier directeur de Radio-Gabon. Guy Roger OGOMBE, Vicky FOURNIER, Ruffin MOUKAGNI, Basile NGUEMA (animateurs), Jean-Bernard DJODJI, Clément ASSEH (opérateurs son), Daniel EKOMIE, Henri Teribert (journalistes) furent les pionniers de Radio-Gabon.

Après la radio, le mois de mai 1963 voit la naissance de la télévision gabonaise avec pour mission : « Informer, éduquer et distraire ». Georges RAWIRI (portrait) devient alors le premier directeur de la Radio et Télévision Gabonaise (RTG).

En inaugurant les premières émissions, le 9 mai 1963 en présence de M. TRIBOULET, ministre français de la Coopération, le président Léon MBA, annonce que « … La télévision ne sera pas pour nous un simple objet de distraction, elle sera un moyen efficace d’éducation et d’information… » A l’époque, l’émetteur mis à sa disposition était de 4 kW, et quelques temps plus tard de 30 kW.

Le programme inaugural, le 9 mai 1963 de la télévision gabonaise se présentait comme suit :

21 h 30 : Allocution de M. PONTILLON, directeur général de l’OCORA (Office de Coopération radiophonique)

Allocution de M. TRIBOULET, ministre français de la Coopération

Allocution du président de la République, M. Léon MBA

21 h 50 : Journal télévisé

La journée à Libreville

Les actualités dans le monde

22 h 20: Libreville-Paris en musique .Emission de variétés avec l’ensemble typique gabonais « Afro Succès » et : Les compagnons de la Chanson ; Petula Clark; Sacha Distel ; Dalida ; Sheila ; Charles Aznavour ; Johnny Halliday

23 h 10 : Magazine des Sports

23 h 30: Journal télévisé, dernières nouvelles

23 h 35 : Fin des émissions.

Vicky fournier

Une femme aux premières heures de la Radio Télévision Gabonaise, incontournable dans l’univers médiatique de son époque, Vicky est une figure emblématique de l’histoire de l’audiovisuel au Gabon.

Née à la Pointe Denis d’une mère Miénè et d’un père brésilien, elle est une descendante du Roi Denis Rapontchombo. Scolarisée à Saint-Pierre et passionnée de lecture, Vicky se dote d’une élocution quasi-parfaite. Puis elle s’envole pour le Cameroun rejoindre sa mère et fait la rencontre de l’homme de sa vie. Vicky se marie le 15 juillet 1950. De cette union naîtra un fils, aujourd’hui médecin et qui fait d’elle une mamie comblée.

Ainsi lorsque sera créée la RTG en 1959, Vicky Fournier intègre cette jeune équipe l’année qui suit en posant déjà sa voix sur les communiqués locaux, mais aussi sur les prévisions météorologiques. Encouragée dans un premier temps par Georges Rawiri puis par Agathe Okoumba d ‘Okwatségué. Après une formation en France, elle reprend son service avec un nouvel air de dynamisme et crée son premier magazine radio : « Le Magazine de la Femme », puis « J’ai glané pour vous », « Evocation du temps passé », « Vous qui voulez savoir », « Faites votre marché », « Mwana magazine ».

Ses thèmes principaux gravitent essentiellement sur le social : la condition féminine, les enfants et la culture. Cependant, elle connaîtra un franc succès avec une émission en langues vernaculaires « Elombé sika », « De la discussion jaillit la lumière ». Convaincue qu’une actrice sommeillait en elle, elle participe à trois films mythiques ; Carrefour de Pierre Marie Dong, Ayuma d’Yves Okwery et Ilombe. Vicky fournier passera 20 années à la RTG, puis 3 années à la Radio Panafricaine Africa n°1.
Elle prendra sa retraite avec le grade d’Inspecteur de production.



Weston au Gabon 1967


Weston Gabon 1967 – Jazz pianist and composer Randy Weston autographing album jackets for students in Gabon, 1967.

Thursday, September 9, 2010

Friday, August 27, 2010

La plus vielle cathédrale d'afrique de l'ouest



St. Mary's Cathedral in Libreville, Gabon. Built in 1864, when the Gabon was a French colony. It is the oldest cathedral on the west coast of Africa.
Centennaire du Gabon,Libeville, Juin 1950.Le President Fourcade avec un pretre et,assis de d.a g.:Mme. Jeanne Vialle,Depute;M.Cornut-Gentile,Haut-Commissaire en AEF;et Jean Jacqes Juglas,Commission Outre-Mer de l'Assemblee Nationale - 100-years jubilee,Gabon,195.
Bac
Déposition d'un pierre pendant une messe. Un évêque.Libreville,Gabon 1950 Laying a stone during mass,Libreville,Gabon,1950.



Centenaire du Gabon,Libreville,Juin 1950: L'ancien Gouverneur Jean Fourcade (haut-de-forme), Bernard Cornut-Gentile,Gouverneur General de l'AEF, un inconnu - 100-years jubilee of Gabon,June 1950.
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Centenaire du Gabon, défilée devant le palais du Gouverneur,1950 - 10 years'jubilee of Gabon;parade in fromt of the governor's palace,1950.
Salut au drapeau le 11 Novembre 1940,Libreville,Gabon. Au milieu le Col.Monclar, plus tard Commandant des Forces Francaises pendant le Guerre de Coree - Hoisting the flag,November 11,1940,Libreville,Gabon.
Les épaves d'un avion de troupes de Vichy,abattu pres de Libreville,Gabon,Oct.1940.The remains of an airplane of the Vichy-forces,brought down near Libreville,Gabon, October 1940.

Centenaire du Gabon a Libreville,Juin 1950.De droit a gauche:Jacques Fourcade,President de l’Assemblée de l'Union Française,sa femme,Pierre Pelieu,Gouverneur du Gabon, inconnu, François Reste, ancien Gouverneur Général de l'AEF(en habit).100-year jubilee


The music of Gabon is heavily influenced by the rumba, both the Cuban that was broadcast by Radio Belgian Congo, who formed the first modern orchestra of the country. It was not until the late 1960’s until musicians would take the Afro-Cuban rumba as well as jazz, rhythm ‘n’ blues and combine them with traditional Gabonese elements like “ndjembé” and “bwiti” to define their own sound.

Hopital


A GENERAL ACCOUNT OF THE EVOLUTION OF COLONIAL HOSPITALS

When military operations are being undertaken, the sick and the seriously-injured are admitted into basic and makeshift installations : first-aid posts and ambulant hospitals in the countryside.

In times of peace, the hospital is a source of confidence for the indigenous people while it welcomes and looks after the European population as well as native soldiers and civil servants. Permanent installations, better and better equipped, are called ambulances, health centres and finally hospitals.

Hospital in the principal town of a colony

This last stage is attained when two conditions are fulfilled : on the one hand, the admission of patients into well fitted-out shelters; on the other hand, high-quality medicine all the more efficacious when it is dispensed by specialists capable of handling more sophisticated techniques.

Evolution is progressive. The beginnings are modest : two physicians, one in charge of medicine, the other of surgery (the chief physician of the establishment has the highest rank), a chemist, an administrator, some members of the staff, besides whom are native workers, more and more numerous as time goes on and better and better trained. The hospital necessarily contains an operating theatre, a maternity ward, a laboratory, a ward for the mentally unwell... but also the kitchen, the linen room, the garage...



The advent of electricity revolutionizes working conditions : surgical operations take place under bright lights, the autoclaves and the sterilizers are modernised. Later on, x-rays, refrigeration, cold chains and air-conditioning transform the practice of medicine.

At the beginning, only military personnel are in the services : in the fever and contagion sections as far as medicine is concerned and in the section for the wounded in surgery. The qualifications of these workers are made more explicit.

After the Second World War, most of the hospitals are renovated, others are built. Special branches of medicine begin to appear : Paediatrics, Respirology, Gynaecology...

Non-military public employees are recruited. They are few and occupy such posts as that of chief midwife or dentist.

Special attention is given to the needs of poor indigenous people, who have been receiving free medical attention accorded to the natives. Very often, as in Bamako, in Conakry..., they are admitted into particular quarters or wards. In the big capitals, a second general hospital is built for them, for example in Dakar, in Antananarivo, in Pnom-Penh, in Saigon. These hospitals are also directed by the Colonial Health Service.

Fr. Marcel lefebvre poses with seminarians from the Grand Seminary in Libreville, Gabon (1936), of which he became Rector in 1934.
Three of his students will become bishops: Bishop Makouaka, Bishop Okamba an Bishop François Ndong (circled),
who will become the first Gabonese bishop. Archbishop Lefebvre himself will perform the episcopal consecration in 1961.
Two others will become heads of state. Fr. Lefebvre wears the hat.